Vivre du métier d’agriculteur aujourd’hui?

Pendant ses études, Jonathan s’écarte du métier d’agriculteur mais il conserve un lien fort avec la Ferme des Genêts .
Lorsque ses parents cessent leur activité agricole et envisagent de vendre la propriété, il est encore étudiant et il se trouve devant un choix de vie.
Entre l’attachement à cette terre, à ces forêts et le besoin d’un minimum de réussite matérielle, est-il possible de trouver un terrain commun?
En d’autres termes : est-il possible de vivre de l’agriculture dans la société française d’aujourd’hui ?
Il soumet son projet d’entreprise aux proches, puis aux banques. Dans un premier temps seule la NEF (Nouvelle Économie Fraternelle : banque éthique et coopérative ) le soutient. Familles et amis se mobilisent aussi et souscrivent au GFA (lien )
La Ferme des Genêts est un projet personnel qui bénéficie d’un fort soutien collectif. Jonathan Villien a la volonté de remettre en état les terres et de les faire vivre, et les soutiens arrivent de plus en plus nombreux.
Le métier d’agriculteur
Comme l’explique le père de Jonathan :
« Agriculteur, c’est un métier de l’incertitude. Chaque année les saisons reviennent, on fait le même travail, mais on n’est jamais sûr du résultat. Rien n’est acquis.
Tu fais ce qu’il y a à faire, au moment où il faut le faire. Ce n’est pas pour autant que tu vas récolter mais c’est à faire. On n’attend pas forcément de résultat, bien sûr qu’on l’espère mais on ne sait pas s’il sera là. »
C’est un métier de la persévérance, de l’acceptation, de la confiance aussi.
A la Ferme des Genêts, on aime raconter l’histoire de ce journalier agricole qui voyageait de ferme en ferme. Un jour, un orage de grêle a tout détruit. Lui, il est sorti avec son sécateur et il tout taillé, toutes les plantes – parce que la vie est toujours là. Et tout a repoussé, la récolte a été abondante.
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